Quebec debt highest in Canada
Québec : dette la plus élevée au Canada (et en hausse)
Québec se distingue, malheureusement, par une dette publique parmi les plus élevées du pays, une réalité qui fragilise la souveraineté budgétaire, musèle les marges de manœuvre de l’État et pèse lourdement sur les générations à venir.
Pourquoi c’est pertinent
Cette situation interpelle directement le débat québécois sur la maîtrise de nos ressources et l’avenir collectif. Comment parler de souveraineté si une grande partie des revenus sert d’abord à payer des intérêts?
Un record préoccupant
En date du 31 mars, la dette du Québec s’élève à 122,4 milliards de dollars, un niveau supérieur à toutes les autres provinces canadiennes.
Ce montant ne tient pas compte des dettes supplémentaires de plus de 2 milliards liées aux hôpitaux et universités, ni des paiements différés signalés par le Vérificateur général.
Un poids par tête qui alourdit le fardeau des contribuables
Le Québec se classe au deuxième rang pour la dette publique combinée (fédérale + provinciale) par personne, à environ 60 500 $, juste derrière Terre-Neuve-et-Labrador (68 800 $).
Cela signifie moins d’argent disponible pour les services publics ou des allégements fiscaux pour les citoyens.
Un endettement massif comparé à la grandeur de l’économie
Le ratio dette/PIB combinée (fédérale + provinciale) du Québec s’approche de 38 %, le classant parmi les provinces les plus endettées.
Les autorités visent une baisse à 35,5 % d’ici 2032-2033 et à 32,5 % d’ici 2037-2038, grâce notamment aux revenus dédiés au Fonds des générations. Ce fonds, alimenté par des redevances d’Hydro-Québec, des revenus miniers et des taxes dédiées, sert à réduire la dette publique.
La dette dans le viseur des agences de notation
Bien que le Québec détienne encore de solides cotes de crédit, les tensions internationales et économiques pourraient fragiliser cette stabilité, augmenter les coûts d’emprunt et accentuer la dépendance économique envers le fédéral.
Extrait type pour mise en ligne
Le Québec porte aujourd’hui l’un des plus grands fardeaux de dette au Canada — 122,4 milliards selon les chiffres officiels, sans compter les obligations des universités et hôpitaux. Ce poids, évalué à plus de 60 500 $ par personne, gruge les ressources publiques, réduit les marges budgétaires et compromet l’indépendance réelle de notre société. Face à cette réalité, le Fonds des générations tente de redresser la barre, mais jusqu’à quand accepterons-nous de céder une partie de notre avenir aux taux, aux agences de crédit et aux impératifs fédéraux?
Pourquoi ce texte est important
- Il met en évidence la fragilité économique du Québec.
- Il souligne que la dette limite directement notre capacité d’action politique et sociale.
- Il interpelle la population à réfléchir : voulons-nous rester prisonniers de cette spirale ou reprendre en main nos choix collectifs?